Qu'est-ce que la blessure de l'abandon ?
La blessure de l’abandon prend son origine dans l’enfance, et dont la fausse croyance répond à « j’ai besoin des autres pour exister ». Elle peut apparaitre dans différents contextes mais peut avoir des conséquences néfastes en ce qui concerne les relations, qu’elles soient amicales, amoureuses, familiales, ou encore professionnelles.
Lorsque l’on parle d’abandon, il est nécessaire de différencier les abandons réels, et les impressions d’abandon.
Dans la première catégorie, on retrouvera l’enfant ayant été abandonné par ses parents suite à une séparation volontaire.
Mais elle peut aussi être un ressenti vécu durant l’enfance et apparaissant suite à une absence physique ou mentale d’un parent ou d’un proche.
Il peut également s’agir d’une impression d’insécurité ou d’un attachement rompu trop brutalement (travail, divorce, décès…)
Comment se manifeste-t-elle ?
Souffrance, angoisse, anxiété et tristesse sont les moteurs de la blessure de l’abandon au quotidien.
Ce manque affectif peut se traduire par un excès de jalousie. Une peur maladive de perdre l’être aimé s’ancre profondément, ce qui pourrait mettre en péril la relation de couple.
Ainsi, la blessure de l’abandon est un état psychologique de sentiment d’insécurité permanente, qui peut amener la personne à développer une dépendance affective. C’est être dans l’incapacité à vivre par et pour soi-même. Et à chercher constamment l’approbation de l’être aimé.
L’impression de rejet s’inscrit comme une boucle sans fin.
Lorsque l’on devient adulte, la moindre contrariété peut faire ressortir cette blessure, il s’en suivra un état de tristesse et une forte propension à s’isoler.
Pourtant cet isolement est en contradiction avec la peur de la solitude. La personne fera tout pour ne jamais se retrouver seule.
Enfin, la culpabilité est intimement liée au sentiment d’abandon. Lorsqu’on se sent coupable de quelque chose, on a tendance à se blâmer et à se condamner d’avoir faire quelque chose de mal.
Comment y faire face ?
Si elle n’est pas travaillée, la blessure de l’abandon se réactivera tout au long de notre vie. Elle aura des conséquences sur notre vie privée, intime mais peut aussi avoir un impact sur notre vie professionnelle.
> Reconnaitre cette blessure
Reconnaitre ce sentiment et en trouver la source : réel ou ressenti. Puis enfin, l’accepter.
Le simple fait de reconnaitre que l’on souffre permet de faire un grand pas en avant !
N’essayez pas de vous débarrasser de vos ressentis à tout prix. Allez-y par étape, une marche après l’autre.
Sans cette étape d’acceptation, le sentiment d’abandon reviendra sans cesse tout au long de votre vie.
> Identifier son origine
Elle peut être consciente (savoir ce qui a fait naitre en vous ce sentiment d’abandon) ou inconsciente.
En distinguant l’impression d’être abandonné du vécu de l’abandon.
Afin de remonter à la source de ce traumatisme, penchez-vous sur votre passé, puis essayez d’identifier les situations qui ont généré ce sentiment jusqu’à la toute première fois.
> La thérapie
Le sentiment d’abandon est souvent lié à un ou plusieurs traumatismes.
La thérapie permet de traiter des blessures émotionnelles pouvant être à l’origine de perturbations psychologiques ou de comportements inadaptés dans la vie quotidienne.
Les schémas répétitifs d’abandon, de vulnérabilité, de carence affective, les sentiments d’exclusion et de rejet sont source de stress, d’anxiété, de manque d’estime de soi.
De ce fait, un travail avec un thérapeute peut vous être d’une grande aide.
Si vous vous avez identifié souffrir de la blessure de l’abandon, et souhaitez être accompagné dans votre cheminement, contactez moi pour que nous en échangions ensemble.